mercredi 18 mai 2011

.oO Origami Oo.

... Prendre Le Pli ...

Je n'ai de cesse de crier mon amour du corail!
Vous l'aviez découvert en jupe l'année passée, c'est désormais en robe que cette couleur s'invite dans mon dressing...

Trouvée chez "Gosha" aux Halles, cette petite merveille n'a pas fini de me supporter!
Pic-nics et ballades sont aux programme de mon été, les îles de Thailande vont nous offrir à Monsieur et quelques amis une parenthèse paisible et ensoleillée en novembre, loin des frimas de l'automne parisien!
Mais avant tout, c'est afin de participer au Défi Monochrome de Dernière Mode que je vous la présente aujourd'hui!

Tremblante d''impatience, je vous offre d'évaluer mon interprétation!
Ayant eu la chance de participer en tant que jurée, je suis à mon tour soumise à vos choix cher jury .oO( Et j'adore ça ), je souhaite par la même, bonne chance à toutes celles qui avant moi ont brillamment relevé le défi!


J'en profite également pour vous conseiller cette petite lecture tout à fait "dans le ton": Le Pli de Gilles Deleuze.

Le pli a toujours existé dans les arts ; mais le propre du Baroque est de porter le pli à l’infini. Si la philosophie de Leibniz est baroque par excellence, c’est parce que tout se plie, se déplie, se replie. Sa thèse la plus célèbre est celle de l’âme comme “ monade ” sans porte ni fenêtre, qui tire d’un sombre fond toutes ses perceptions claires : elle ne peut se confondre que par analogie avec l’intérieur d’une chapelle baroque, de marbre noir, où la lumière n’arrive que par des ouvertures imperceptibles à l’observateur du dedans ; aussi l’âme est-elle pleine de plis obscurs. Pour découvrir un néo-baroque moderne, il suffit de suivre l’histoire du pli infini dans tous les arts : “ pli selon pli ”, avec la poésie de Mallarmé et le roman de Proust, mais aussi l’œuvre de Michaux, la musique de Boulez, la peinture de Hantaï. Et ce néo-leibnizianisme n’a cessé d’inspirer la philosophie.

“ Qu’est-ce que ça veut dire, le tissu de l’âme ? ” ; ainsi commence ce cours, des années 1986-1987 consacrées à Leibniz. Pour illustrer cette question, Gilles Deleuze prend un exemple très simple, très concret, extrait du livre II des Nouveaux Essais sur l’Entendement : Je travaille, mais j’ai envie d’aller à la taverne. Et, pour faire comprendre ce dilemme de l’acte livre, Deleuze se sert d’une extraordinaire théorie de G. W. Leibniz sur la damnation. Ici les surprises philosophiques se suivent et s’enchaînent. À la manière d’une étoffe qu’on déploierait pli à pli.

A très vite!
^-^

4 commentaires:

  1. Ooooh comme tu es toute belle en monochrome!
    J'<3
    Des bisous

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  2. Merci vous!
    ^-^
    Plein de BizoOo!!!

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  3. Elle est superbe cette robe ! Le corail te va très bien !
    Bises !
    www.saminette.fr

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  4. Merci Saminette!
    Bonne chance à toi!

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